Suite à quelques demandes via Twitter et à des commentaires chez nos amis de « TellementNomade.com », je vais expliquer un peu plus clairement (du moins je l’espère) comment essayer de profiter au mieux de votre musique.
On distinguera plusieurs points différents :
1. La bibliothèque musicale ;
2. La lecture des fichiers musicaux ;
3. La conversion des fichiers musicaux ;
4. L’amplification du signal musical (analogique) ;
5. L’écoute.
(Merci à Tinara pour son commentaire et ses éclairages complémentaires).
1. Votre bibliothèque musicale : vos fichiers audio.
Pour ce point là, vous pouvez utiliser les fichiers MP3, OGG, FLAC ou bien encore un bon vieux CD audio. Ou oubliera les CD DTS et les SACD. Vous pourrez retrouver des infos là-dessus sur la wikipedia.
Maintenant que vous avez vos fichiers, il va falloir les lire…
Toutefois, au niveau de ce que vous devez rechercher, c’est du 16 bits minimum. Le 24 bits n’est pas réellement utile alors, s’il est au même prix que le 16 bits ET que le mastering est identique à toutes les versions vous pourrez l’utiliser, mais ce ne sera que très peu utile.
Ensuite, le 44 100 Hz / 48 000 Hz seront suffisant. Les échantillonnages supérieurs n’ont physiologiquement aucun intérêt pour l’oreille humaine. Mathématiquement, il y aurait du mieux… mais notre oreille est limitée ! Ne l’oublions pas !
Pour des détails sur ces deux notions, voici deux citations prises d’ici (http://fr.scribd.com/doc/148333441/Musique-HD)
« Avec déjà un nombre de samples conséquent de 44100 Hz, augmenter cette découpe a-t-il vraiment un effet bénéfique audible… De même, cette fameuse bande passante augmentée alors que nos oreilles ont déjà du mal à entendre jusque 20 KHz… Cette limite de 20 Khz n’a pas été fixée au hasard. C’est précisément là où se rejoignent les courbes du seuil de l’audition et du seuil de la douleur. Voila pourquoi l’oreille humaine ne peut entendre au-delà. En d’autres termes, pour entendre au-delà de cette limite, il faudra que le signal soit tellement élevé que le seuil de douleur sera atteint. »
En ce qui concerne la résolution :
« Si une résolution permettra d’avoir 100 dB de dynamique possible, cela signifie que le son le plus faible audible sera à -100 dB par rapport au 0 dB relatif au seuil d’écrêtage. Le bruit de fond sera donc reculé à -100 dB. Sauf si un bruit de fond de l’étage analogique vient perturber ce seuil. Le codage sous 16 bits (notre CD) permet d’obtenir 65 536 valeurs différentes (2 puissance 16). Sur un bit (la variation de tension), on code le 0 et le 1. Pour convertir ces données en décibels, la formule suivante s’applique : 20 x log (Valeur Max/Valeur min), ce qui donne 20 x log 65 536 / 2, ce qui donne 90.3 dB. Il est néanmoins établi pour vulgariser qu’un bit vaut 6 dB donc 16bits (notre CD) *6 dB = 96 décibels possibles (dB).Le CD a une dynamique possible maximum de 96 dB et « normalement » un rapport signal/bruit de 96 dB. »
==> Moralité, on peut techniquement et mathématiquement faire mieux que le CD, que le MP3 – MAIS – notre oreille ne sera pas capable d’entendre ces différences… le tout, au prix d’un espace utilisé plus important… pour rien.
2. La lecture des fichiers musicaux.
Ici, nous pouvons utiliser presque n’importe quoi pour lire la musique. En effet, notre lecteur « n’aura qu’à » décompresser/décoder le fichier numérique pour l’envoyer vers le DAC.
Toutefois, si l’on veut pouvoir utiliser un DAC, il faudra prendre du matériel compatible avec ce DAC. Certains Smartphones sous androïd le permettent. En ce qui concerne nos WindowsPhone, il faudrait que notre ami Jérémy fasse le retour de cette possibilité ou non.
Sinon, on vous conseille un petit lecteur compatible : le Sansa Clip Zip. Prix compris entre 40 et 85€ (selon la couleur et la capacité… 4Go ou 8Go).
Cet outil ne sert qu’à lire le fichier et sortir un signal numérique. Il n’y a rien « d’écoutable » à ce moment là !
3. La conversion des fichiers musicaux.
C’est à ce moment là que le DAC entre en jeu. Il vient récupérer le signal numérique lu par le baladeur pour le transformer (le convertir) en signal analogique ; c’est à dire donner un signal qui puisse s’entendre.
C’est la puce à l’intérieur (accompagnée de tout son environnement, bien sûr) qui permettra de plus ou moins bien décoder le signal numérique.
Ici, comme petit DAC, on pourra penser aux Fiio, comme le Fiio E17 (qui fait en plus amplificateur).
Maintenant, il faut que ce signal analogique atteigne votre casque, vos enceintes, mais assez fort pour que votre matériel restitue pleinement, au mieux de leurs possibilités pour que vous ayez le meilleur son possible.
4. L’amplification du signal musical (analogique) par l’amplificateur externe.
Ici, il s’agit de booster le signal. Votre casque pourra alors se révéler au mieux de ce qu’il sait faire !
Branchez votre DAC à votre amplificateur.
Remarque : au niveau de votre lecteur, le mieux serait de pouvoir passer par une sortie « Line Out » car celle-ci ne passe pas par l’amplification interne et demandera obligatoirement une amplification externe, gage généralement d’une meilleure qualité.
5. L’écoute.
Il ne vous reste plus qu’à brancher votre casque sur l’amplificateur. Profitez ! Vous devriez entendre votre musique d’une autre manière… Non ?
On ne peut que vous conseiller l’écoute dans un endroit calme pour éviter les bruits périphériques, qui pourraient gêner l’écoute.
Remarque : N’oubliez pas de faire attention au mastering de ce que vous écoutez. Essayez peut-être de trouver une édition originale pour ne pas récupérer une musique dégradée.
Article original écrit par Irslo, disponible ici : https://www.livetile.fr/irslo/2013/08/quelle-combinaison-avoir-pour-ecouter-votre-musique-en-mobilite/